cron-bnotes
Les filles des chèques postaux
Sommaire
La rumeur
(chanson de circonstance - bis)
Musique :
décembre 2010
Paroles : février 2011
Samples : " La grippe A " et " L'amour en CDD "
Musique :
Texte :
Sommaire
Sommaire
Je suis mort de la grippe A
(mais dans un autre Sigma, ouf !)
Paroles et musique : novembre 2009
Clip : février 2010
Sommaire
Sommaire
L'amour en CDD
Musique
: juin 2007
Paroles : novembre 2007
Musique :
Texte :
Evidemment,
on part toujours pour un CDI ; ça va de
soi.
Et parfois on y arrive ; c'est moins courant.
Je n'en suis pas là mais ne perds pas espoir.
Car, ici, le propos n'est pas pessimiste. Il n'est pas non plus le
fruit d'une intense méditation sociologique. Il se contente de servir
avec pragmatisme un objectif très limité : dédramatiser la
séparation pour celui ou - en l'occurrence - celle qui la
subit (dans le couple, faut-il préciser - je ne parle pas des enfants,
de la famille et de l'entourage).
Chanson fonctionnelle, donc ! ... Et de circonstance.
"Regarde autour de toi, nous ne sommes pas les seuls à nous
séparer, ... l'amour biologique ne dépasse pas trois ans(1) , ... ensuite
il y a l'implacable usure du temps, ... et, devant nous, restent encore
trois, quatre, six décennies à vivre !"
Bon, j'admets qu'il y a plus pointu comme argumentation. On pourra
toujours me rétorquer - a juste titre - que l'amour a d'autres ressorts
qu'une échelle de temps ou une batterie de phéromones ...
Mais je préfère rester concentré sur l'idée que la séparation n'est pas un échec et que ,dès lors, on doit pouvoir se
quitter en amitié.
Car curieusement, la séparation aboutit souvent à une négation de
l'amour vécu antérieurement. Cette amertume, conséquence d'une
blessure, n'est pas objective. Elle postule qu'il y a eu erreur au
départ. Mais s'aimer n'est jamais une erreur ! L'erreur c'est la
croyance au mythe de l'amour pur et éternel ; amour rare dans nos vies
bien que profus en art et littérature.
Quoi qu'il en soit, on aura passé du bon temps(2). C'est bien le
minimum qu'on puisse affirmer et, plus encore, retenir.
La vie en commun tue l'amour, j'en suis désormais convaincu. La passion
ne peut perdurer sans de brèves mais régulières coupures dans la
relation ni espace domestique à soi. Faire ensemble les mêmes choses au
même moment au même endroit - besoin intense initial - transformera
bientôt l'amour en aliénation. On veut tant s'aimer, se voir, se
parler, se toucher ... puis on finit par se marcher dessus.
Reste alors à rompre le contrat ou se résoudre à faire
semblant.
A moins qu'on ait opté pour le toi sous ton toit,
moi chez moi, mode de vie plus onéreux mais a priori
durable. En tout cas, si la passion s'effrite cela se traduira non par
une rupture mais, plus progressivement et plus naturellement, par de
moindres contacts, au gré de l'un, de l'autre ou du "couple".
Parallèlement, d'une vie conjugale ou maritale rompue peut s'ensuivre
une continuation dans la relation - sous d'autres formes, certes, mais
qui peut être tout aussi riche, voire plus. La marque d'une séparation
"réussie".
Je te promets fidélité : s'aimer sans vivre
ensemble, comme des amants se retrouvant sans cesse, n'entame t-il pas
la fidélité(3) du
couple atypique ?
A l'opposé de l'illusion sécuritaire que fournit le mariage, le couple sans bague au doigt et "non cohabitant" aura
tendance à être plus soucieux du lien amoureux dont la précarité est
mieux perçue et consentira d'autant plus d'efforts que ceux de la vie
commune sont allégés. Isn't it ?
Mais, me diriez-vous, lorsque l'enfant paraît ?
La question se posera alors différemment. Sans doute faudra t-il
s'adapter pour lui permettre de grandir et s'épanouir avec ses parents.
Sans doute conviendra t-il d'agir avec objectivité, discernement et
plasticité, en dehors de toute position de principe, quelle qu'elle
soit.
(1) : la
neurobiologiste Lucy Vincent décrit l'amour comme une adaptation
apparue chez homo sapiens dans le cadre de la sélection naturelle. Par
exemple, des odeurs ou d'autres signaux moléculaires créent une
véritable addiction entre partenaires. Des mécanismes cérébraux
altèrent même la perception de l'autre en en gommant ses défauts ...
pendant un temps !
Dans la nature 3 ans suffisent pour que l'autonomie naissante de
l'enfant ne nécessite plus deux parents ... Ainsi, quand je chante mes cinq étés, je ne fais que rajouter une petite
marge : on n'est pas des sauvages ! (Et perso, c'est ... quinze).
(2) : je sais Sylviane,
tu n'as pas aimé cette phrase trop prosaïque à ton goût. Je ferais
mieux la prochaine fois.
(3) : au sens premier
du terme, soit "la constance dans son attachement, dans ses
relations" : un chien peut être fidèle ; on est fidèle à ses
engagements ...
Et non pas comme on l'entend systématiquement : "refus d'adultère" ou
"exclusivité sexuelle", qui sont des significations particulières, donc
appauvries et réductrices lorsqu'elle sont comprises comme étant le
sens général.
Sommaire
Sommaire
Singing out
Musique : 2006 (1981 pour le
break)
Paroles : 2006
Avant-propos :
Tous les
morceaux appelés à intégrer définitif
ont été composés sur deux périodes bien distinctes : l'une - échevelée,
tendre et insouciante - antérieure à la fin des années 80 (disons
77/87), l'autre - moins chevelue mais tout aussi tendre - débutant
autour de 2004/2005.
Entre deux, des activités professionnelles, universitaires, syndicales,
domestiques, culturelles, sexuelles, informatiques, éthyliques,
sportives, parentales ou encore numismatiques.
Et musicales ? Au compte-gouttes ...
D'ailleurs la guitare (sèche) sèche. Le synthé tombe dans le comas
(lorsque j'ai voulu le tirer de sa longue léthargie, sa mémoire interne
s'était évaporée).
A l'époque, il n'y a guère que la Mano Negra qui parvient à mes
oreilles, à me faire chantonner sous la douche et faire frémir mes
phalanges engourdies.
Pour autant, la passion est encore présente, terrée sous
l'effervescence du quotidien ou, à l'opposé, plombée par la torpeur
ambiante.
Le besoin de la faire vivre pleinement est bien là !
Mais c'est une tâche immense. Alors, je reporte au lendemain puis à
l'année suivante. Au final, près de deux décennies étiolent le projet
initial.
Projet ? Tâche immense ?
C'est qu'il ne s'agit plus d'échafauder des accords sur des chansons en
transit dans mon cerveau de gruyère(1).
Il faut en faire quelque chose de concret et palpable, pérenne et
audible. Un "objet" musical qui survivra à l'oubli : Un jour je réifierais les airs que j'ai dans la tête.
Pour cela, il faut déjà rendre un devoir de mémoire : tirer un fil par
le bout du neurone et en faire venir toute la mélodie. Une vingtaine de
morceaux seront ainsi repêchés (dont l'obscurantiste, ambitiocratie,
les filles des chèques postaux, le mouton de l'espace,
8ème Sigma et tous ceux qui n'ont encore ni titre ni paroles).
D'autres ne reviendront jamais. Perdus, noyés, engloutis.
C'est le cas de tout ce qui a été composé au piano(2).
Voilà ce qui arrive quand on a pas de solfège pour
annoter ses arpèges et accords.
Ensuite ... écrire des paroles !
Car jusqu'alors, je faisais du yaourt, baragouinant
les syllabes qui sonneraient le mieux sur la mélodie. Souvent de
l'anglais sans queue ni tête.
Mais qu'aurais-je pu écrire à 20 ans ? Je n'ose l'imaginer ! Rimbaud ne
sommeillait pas en moi ; sinon, avec deux trous rouges au côté droit.
Enfin, des arrangements vont prendre forme sur le séquenceur du synthé
et être complétés par l'enregistrement des guitares et voix.
Le mixage sur K7 des 4 pistes doit absolument éviter la bouillie sonore.
Peu à peu, et tardivement, définitif prend forme. Le projet
n'en est plus un : c'est désormais une action qui perdure.
Texte :
Une nana compose des chansons qu'elle garde pour elle ; jusqu'à les
oublier. Secrètement, elle rêve de leur donner consistance en les
enregistrant ... toutefois, singing out est une chanson
autobiographique.
Je l'ai écrite à la troisième personne parce que c'est une histoire que
nous sommes très nombreux à partager. Mais aussi par pudeur, usant de poudre d'escampette , cette matière première du
masque cron-bneu.
Musique :
Musicalement, singing out me paraît être la chanson la
plus "académique" de mon répertoire (je n'ai pas dit "ma préférée").
Elle me semble être la plus harmonique au sens strictement technique du
terme : je pense plus particulièrement à l'articulation accords/basses
du thème principal ("un jour je réifierais ...").
Le break ("time after time ...") est une vieille mélodie (1981 ?)
inutilisée. Je l'ai donc inclus ici, un quart de siècle plus tard.
Son tempo me fait penser au "All the madmen" de Bowie (d'où
sa citation plus un petit clin d'oeil dans l'arrangement).
Post scriptum :
Ah oui ! Pourquoi "singing out"(3) ?
Par analogie avec le "coming out" consistant à déclarer son orientation
sexuelle à la face du monde.
Ici, cela signifie simplement : "ben voilà, je fais des chansons".
Et c'est pour cette raison que singing out ouvre définitif.
Embarquement immédiat ! "ten ... nine ...
eight ... seven ... six ... five ... four ... three ... two ... one ...
ignition ..."
(1) :
en réalité les trous sont dans l'emmenthal !
(2) : sans
doute une question de mémoire visuelle (les accords sur le manche de
guitare sont plus "expressifs" que sur le clavier) mais surtout mon
manque de maîtrise du piano.
(3) : en
tapant ce titre sur un moteur de recherche on tombe sur une chorale
gays-lesbiennes canadienne.
Sommaire
Sommaire
Les filles des chèques postaux
Sommaire
Sommaire
Les yeux noirs
Sommaire
Sommaire
8ème Sigma
Sommaire
Sommaire
L'île d'autrefois
Texte :
Musique :
Sommaire
Sommaire
Capital
Texte :
Musique :
Influences :
Sommaire
Sommaire
Ambitiocratie
Musique :
1987
Paroles : 2005/2007
Musique :
Influences :
Texte :
Sommaire
Sommaire
Aérophagya
Sommaire
Sommaire
Le mouton de l'espace
Musique : 1981
Paroles : 2004 (1981 pour le titre et le final)
Musique :
Texte :
"MB" ayant gagné le concours "contons le mouton"
(face à son seul mais éminent concurrent Loulou), je peux désormais
révéler à la face du monde interloqué les arcanes du "mouton de
l'espace".
L'image holographique d'une jeune fille dansant le long d'un doux
rivage ; un homme mûr qui tente de rejoindre ce mirage : voilà de quoi
allonger quelques lignes façon "Odyssée" sur ce fameux démon de
midi qui ici vaut bien des déboires à notre Ulysse.
C'est cette propension à vouloir retrouver sa jeunesse au travers de
l'amour qui est narrée ici.
Le texte n'est pas aussi nébuleux qu'une écriture très imagée le
laisse supposer. Traduisons le dernier couplet :
"L'horloger (ici, celui
qui voudrait remonter les aiguilles du temps) vespéral (il bascule vers le soir de sa
vie) a noyé son passé dans le reflux fatal de
vingt vagues brisées (ses tentatives se heurtent aux vingt
irrémédiables années qui le séparent de sa jeunesse). Une rive s'éloigne quand l'autre se rapproche
(... mais en sens inverse du premier couplet : son embarcation le
ramène vers la rive qu'il fuyait, celle - innommable - qui nous
fauchera un jour ou l'autre). Tout autour
l'horizon fait figure de reproche."
(ce démon de midi reste une pulsion tabou, comme toutes celles liées au
sexe et à la mort. L'envoûté ressent son entourage comme exorciste)
De la même façon, le brouillard peut se lever sur les autres couplets
et sur le refrain. J'ai tendance à visualiser cette chanson à la
manière pittoresque et souvent aérienne d'un Hayao Miyazaki : Kiki
la petite sorcière suivant les oies sauvages
de collines en villages ; à ceci près qu'ici les collines
seraient seins et les villages pubis.
Seul le titre n'a aucune signification !
Au fil des vers, ce qui apparaissait comme un bonheur palpable se
dégrade et s'éloigne. Aussi, ce morceau - comme "8ème Sigma" - ,
peut sembler noir et pessimiste (une aberration pour qui me connaît un
peu !).
Il n'en est rien.
Mes chansons se veulent positives : qu'il s'agisse de dédramatiser la
séparation ("l'amour enCDD") ou la mort ("8ème Sigma") ou de regarder
devant soi avec confiance ("Singing out").
L'amour n'est pas un remède à la mort ; c'est dit ! Le démon ne nous
frappera plus !
Alors, demain matin, s'il nous vient à tomber éperdument amoureux,
l'âge (le nôtre comme celui de l'être aimé) ne devrait plus avoir
d'importance.
Il suffira d'aimer la personne pour ce qu'elle est et non pour la
représentation rassurante qu'on peut être tenté de s'en donner.
Mais y a-t-il plus irrationnel que le sentiment amoureux ?
Sommaire
Sommaire
Singing in
Sommaire
Sommaire
J'laisse couler l'eau
Musique : mai 2007
Paroles Loulou : 2007 (?)
Musique :
Texte :
Ce premier exercice(1) - consistant à enrober de
musique le texte d'un
autre - ne m'a pas posé de problème existentiel particulier.
Curieusement, j'avais déjà abordé un thème assez proche dans l'obscurantiste avec une conclusion (nous sommes tous des Ogm radioactifs et pourtant l'on
vit et l'on fait l'amour, on chante et on rit ) qui me semble en
phase avec le propos de Loulou.
Qui est donc ce Nicolas Hulot pour "noter", du haut de son hélicoptère,
les propositions environnementales des uns et des autres ?
Le développement durable est indubitablement une étape cruciale dans
l'histoire de l'humanité mais la façon dont on nous le jette à la
figure me hérisse le poil !
Non contents de débiter des âneries scientifiques (2), nos grands moralisateurs
télécologistes nous la jouent "repentance" et se gardent bien d'aborder
certaines questions essentielles comme celle de notre adaptation à un
monde changeant mais pas forcément plus dur.
Notre rapport à la nature reste passablement mystique. Cela me semble
préoccupant. Je l'écris dans les contributions suivantes au "blog cgt -
Grenelle de l'environnement" :
post
1
post
2
post
3
Ce n'est que mon avis (mais je le défends !)
(1) : Pas tout à
fait. J'avais mis en musique 3 poèmes du poète savoyard Michel Etievent
vers 1990 (lors de ma période de quasi inactivité musicale) mais j'ai
perdu le livret ... et oublié la musique.
(2) : Par
exemple :
- "sauvons la planète" (elle en a vu d'autres ! La présence
humaine est chiure de mouche en comparaison des évènements que la terre
et la vie qu'elle abrite, ont subis)
- "la pollution au CO2" (ce truc que nous expirons 15
fois par minute est donc un polluant !)
- "la nature est équilibrée" ou "la nature fait bien les choses"
(idées reçues antédarwiniennes)
- "la fonte de la banquise élève le niveau des océans" (faites
donc l'expérience à l'apéro !)
- etc.
Sommaire
Sommaire
Leurs maris
Musique : juin 2007
Paroles Loulou : 2007 (?)
Texte :
Musique :
Sommaire
Sommaire
Le fournisseur de haine
Cette démo est restée en l'état. Je n'avais nul besoin de la peaufiner dès lors que Tantrum* s'en chargeait avec talent. Seul, je ne ferai pas mieux. Alors restons en là.
* : JC (batteur multicarte et jovial), Sphane (prof de math quand il n'est pas guitar hero), Manu (bassiste virtuose et érudit) et moi-même. Après mon départ (en septembre 2010, pour raisons personnelles), le groupe a fusionné avec Noisy Rider pour créer G.A.S. FACTORY
[Edit] Il faut désormais les appeler "Paunchy".
Sommaire
Sommaire
La fatigue
(précédemment : "à la manière de Led Zep")
Même cron-bnote que pour "Le fournisseur de haine"
Sommaire